Dans un succinct mail qu’il nous a envoyé, Hédi Djilani, ex-président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, « demande pardon à tous les Tunisiens ».
Il ajoute que « l’amour de notre pays doit être plus fort que la haine » estimant que « tous les Tunisiens ont commis des erreurs » et concluant son mail en ces termes : « Je demande pardon à tous les Tunisiens, car comme tous les Tunisiens, j’ai sûrement commis des erreurs ».
Il faut noter que cette initiative de Hédi Djilani vient à point nommé pour donner consistance au projet de réconciliation revendiqué par nombre de partis et de composantes de la société civile , avec comme corollaire la reconnaissance des erreurs . La Tunisie postrévolutionnaire en a grand besoin pour pouvoir liguer ses efforts et unir ses forces en vue de négocier son décollage et baliser la voie vers un surcroît de croissance, de bien-être et de justice sociale et de stabilité politique.