Les islamistes doivent rendre le pouvoir au peuple tunisien pour permettre de résoudre les vrais problèmes de la Tunisie, qui ont été à l’origine du mouvement populaire qui a chassé Ben Ali, a indiqué Amar Belani, porte-parole du ministère algérien des affaires étrangères, soulignant que le parti d’Ennahdha a échoué politiquement, économiquement et socialement et maintenant au niveau sécuritaire.
Et d’ajouter que les médias proches de la troïka au pouvoir, tentent de trouver un bouc-émissaire en l’Algérie, accusée, à travers ses services de sécurité, d’être derrière le massacre de Chaâmbi, mais aussi les assassinats de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. « A travers ces accusations, le gouvernement a voulu masquer l’échec de la troïka, et détourner l’attention de l’opinion publique tunisienne vers l’Algérie », a-t-il dit.