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La Banque Mondiale révise à la baisse ses prévisions pour la Tunisie et prévoit un taux de croissance de 2,5% en 2014 !

Dans un récent rapport sur les perspectives économiques, mondiales, la Banque Mondiale a révisé à la baisse ses prévisions économiques pour les pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord, soulignant que trois ans après le « printemps arabe », les économies de cette région continuent à tourner au ralenti : « Les troubles politiques en Égypte, l’impasse en Tunisie et l’escalade de la guerre civile en Syrie, avec ses retombées au Liban et en Jordanie, pays voisins, ont ralenti l’activité dans les pays en développement importateurs de pétrole », a indiqué le rapport.

Pour la Tunisie, la Banque Mondiale prévoit un taux de croissance de seulement 2,5% pour 2014 contre 2,6%, en 2013. Pour les années 2015 et 2016, la BM prévoit successivement des taux de croissance de 3,3% et de 3,6%.

En Egypte, la BM prévoit un taux de croissance de 2,3% pour l’année 2014 contre 1,8% en 2013. Egalement, selon la BM, le taux de croissance de l’Egypte serait de 2,7% en 2015 et de 3,3% en 2016.

En revanche, le taux de croissance du Maroc serait de 3,6% en 2014 contre 4,5% en 2013. Le taux de croissance de ce pays serait de 4,4% en 2015 et de 4,7% en 2016.

Pour la Libye, la Banque Mondiale fixe un taux de croissance de 23% en 2014 contre -6% en 2013. Pour les années 2015 et 2016, la Banque prévoit des taux de croissance successifs de 12,2% et de 9%.

Sur les perspectives de développement de la région du Moyen-Orient et Afrique du Nord, la Banque Mondiale a précisé que la croissance des pays en développement relevant de cette région devrait rester faible étant donné qu’il n’est pas prévu d’amélioration notable de l’instabilité politique qui secoue la région. « De ce fait, la croissance globale de la zone, qui a reculé de 0,1 % en 2013, devrait s’établir à 2,8 %, en 2014, et passer à 3,3, puis 3,6 %, en 2015 et 2016, respectivement, des chiffres bien inférieurs au potentiel de la région », selon la BM.

Des réformes structurelles retardées !

La Banque Mondiale a précisé, en outre, dans ce rapport, que des risques importants de dégradation de la situation pèsent sur cette zone dont principalement, une nouvelle escalade de la violence en Syrie, ce qui peut déstabiliser la région. Les ratés des transitions politiques et une nouvelle escalade de la violence fragiliseraient davantage la confiance et retarderaient les réformes structurelles ou réduiraient la production pétrolière, selon la BM.

Egalement, selon le rapport de la Banque, la région pourrait être soumise à des risques extérieurs à l’instar de la croissance en Europe qui pourrait remettre en cause la reprise voire même l’amplifier. « Les risques résultant d’un resserrement des conditions financières au niveau mondial pourraient faire monter les primes de risque pour les pays en développement et freiner les investissements directs étrangers (IDE) ».

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