Déjà les chefs d’entreprises ressentent de plus en plus les contrecoups de l’instabilité politique, sociale et économique, et leurs entreprises pâtissent au moment où les demandes légitimes des milliers de jeunes demandeurs d’emploi se font de plus en plus pressantes.
En dépit de cet état de fait et des maux qu’il cause, le gouvernement propose parmi les solutions qu’il préconise : La création d’entreprises.
Dans ce contexte, la semaine dernière, la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), a pris part à la troisième édition du salon de l’Entrepreneuriat où presque tous les intervenants dans ce domaine: experts, représentants d’entreprises et d’organismes public/privé, oétaient présents à cette manifestation à l’instar de la GIZ, la BTS, la BIAT, QFF, Tunisie Télécom… pour proposer, assister et orienter les porteurs de projets.
Déjà le financement de l’entreprise opérationnelle en général est un problème en soi. Que dire alors des nouveaux projets ?
L’émission « Magazine de l’économie » de la radio RTCI a invité le directeur à la banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), Hamdi Ksiaâ, pour évaluer ce salon, considéré comme l’un événements majeurs de l’entrepreneuriat en Tunisie.
Effectivement, dit-il, en ce qui concerne notre participation à la troisième édition de ce salon de l’entreprenariat, je rappelle que les axes principaux de l’intervention de la banque BFPME en matière de communication et de contact avec les porteurs d’idées de projets et avec les entreprises déjà opérantes et ce type d’événement (les salons, les foires, les conférences, les ateliers…), tournent autour de cette thématique de la création d’entreprises.
Donc pour la BFPME, poursuit-il, c’est un rendez-vous très important. C’est une occasion d’identifier des porteurs de projets sérieux qui ont un besoin d’accompagnement ou de financement afin de concrétiser la création effective de leurs entreprises.
« Notre participation consiste à assister les promoteurs au cours des différentes phases de réalisation de leurs projets (Identification de l’idée de projet, réalisation du business plan, bouclage du schéma de financement, création juridique de la Société, suivi de la réalisation et développement de l’activité) ».
Revenant sur la participation de la BFPME, Hamdi Ksiaâ explique :
« Maintenant en ce qui concerne notre participation à cette troisième édition, nous avons été présents dans un stand institutionnel en tant que banque publique partenaires QFF dédié à la PME. Nous avons également eu un stand dans le village QFF, c’est un espace qui a été dédié court différents partenaires du Qatar Friendship Fund (QFF).
Nous avons été présents pour expliquer et présenter le projet de coopération entre la BFPME et le QFF et les produits qui sont accordés aux PME dans le cadre de la création, de l’extension ou bien de la restructuration et qui prend la forme d’un prêt participatif de soutien aux fonds propres.
Cela dit, nous avons participé aussi avec deux interventions orales au niveau des plénières, dont une sur les axes de développement de la BFPME pendant la prochaine étape, et une autre axé sur la présentation des nouveautés de la BFPME surtout en matière de financement des extensions et en matière de financement des fonds propres à travers cet outil de prêts participatif.
