Face à l’aggravation du déficit des caisses sociales en Tunisie estimé à 240MD, Abdelkarim Jrad , Secrétaire général Adjoint de la centrale ouvrière a jugé nécessaire d’instaurer la bonne gouvernance au niveau de la gestion des caisses sociales, et surtout au niveau des conseils d’administration.
Lors d’une rencontre organisée ce jeudi 20 février, il a mis l’Etat devant ses responsabilités étant donné que sa contribution dans le financement de la sécurité sociale est inexistante. « La Tunisie figure parmi les rares pays où l’Etat ne contribue pas au financement de la sécurité sociale. Le financement des caisses sociales est par contre basé sur la contribution des salariés et des employeurs » a dit Jrad , avant de préciser qu’avec cette démarche, les caisses sont incapables de supporter leurs charges .
Comme solution, le SG adjoint a recommandé la diversification des sources du financement pour faire face au déficit de ces caisses . Il a dans ce contexte, mis l’accent sur la réhabilitation du secteur sanitaire étatique pour qu’il soit capable de faire face à la concurrence sur la base d’un plan sanitaire approprié .
Tout en mettant l’accent sur l’importance de garantir l’indépendance des caisses, le responsable syndical a insisté sur la préservation des équilibres sociaux qui est aussi une condition sine qua none pour garantir cette indépendance .
Dans ce cadre, Abdelkarim Jrad a fait remarquer que la centrale ouvrière est en train de préparer une étude stratégique en la matière.
Nous y reviendrons (W.T)
