AccueilLa UNELa Tunisie n’est pas la Grèce, affirme le FMI

La Tunisie n’est pas la Grèce, affirme le FMI

La Tunisie, qui a récemment obtenu l’accord du FMI pour un prêt , fait face à des risques liés à sa transition politique et à l’économie mondiale, mais ne sera pas une «nouvelle Grèce», a annoncé , lundi, le Fonds monétaire international .

Début juin, le FMI a approuvé un prêt de soutien de deux ans pour environ 1,75 milliards de dollars pour soutenir les réformes économiques du gouvernement.

L’argent doit être déboursé par tranches en fonction de la mise en œuvre réussie par le gouvernement du programme de réforme appuyé par le crédit, un programme qui s’articule autour du renforcement d’un secteur bancaire fragile et l’encouragement des investissements au profit des entreprises.

Malgré l’engagement des autorités tunisiennes à coopérer et une remontée prévue de la croissance économique cette année – à 4,0 pour cent contre 3,6 pour cent, en 2012 – le programme comporte des « risques importants », a déclaré le FMI dans un rapport.

« Les perspectives de croissance pourraient chuter en deçà des prévisions, surtout si l’environnement économique extérieur se détériore davantage, affectant le tourisme et les transferts des expatriés, » avertit l’institution financière internationale.

« En outre, des revers dans la transition politique – tels que les retards dans l’organisation des élections – pourraient réduire l’engagement politique aux réformes économiques, et accentuer l’attentisme des investisseurs. »

Les autorités n’ont pas encore fixé de date pour les élections générales.

L’industrie du tourisme, qui représente 7,0 pour cent du produit intérieur brut de la Tunisie , demeure dans une situation financière « précaire », a déclaré le FMI.

Le chômage reste élevé. Son taux se situait à 16,7 pour cent, fin 2012, s’élevant à 33 pour cent, pour les jeunes.

Pourtant, la Tunisie n’est pas «la nouvelle Grèce», a déclaré Amine Mati, chef de mission du FMI pour la Tunisie, lorsqu’on lui a demandé, dans une conférence téléphonique, s’il y avait un parallèle entre les deux pays.

«La Tunisie est dans une situation beaucoup plus gérable» et sa dette publique, en 2013, estimée à 45,3 pour cent du PIB, restera «soutenu» contre un taux de plus de 170% pour la Grèce, a-t-il dit, même sous l’effet des compressions budgétaires liées à la recapitalisation projetée, a-t-il ajouté.

Le FMI a aidé à renflouer la Grèce en partenariat avec la Commission européenne, l’organe exécutif de l’Union européenne, et la Banque centrale européenne en 2010, et de nouveau, en 2012, lorsque ce programme a échoué.

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