Le dirigeant au Congrès Pour La République (CPR), Samir Ben Amor, a estimé que la classification d’Ansar Charia organisation terroriste est une décision politique et non pas juridique.
D’après lui, cette décision est basée sur des informations relevant des systèmes sécuritaires alors la justice n’a pas encore dit son dernier mot et prononcé de jugement. « Cette décision nous rappelle les pratiques qui étaient celles du régime de Ben Ali. C’est honteux dans la mesure où la seule autorité habilitée à est la justice et non pas l’appareil sécuritaire », nous a expliqué Samir Ben Amor.
Interrogé par nos soins sur l’information selon laquelle des dirigeants d’Ennahdha et du CPR sont accusés d’avoir financé ce mouvement terroriste, Samir Ben Amor a indiqué qu’il s’agit d’une « hérésie » politique.