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Le Collectif Civil accentuera la pression sur Mehdi Jomaa pour sortir de la crise

Mehdi Jomaa, qui vient d’être désigné nouveau chef du gouvernement, est appelé plus que jamais à prouver son indépendance et qu’il est à égale distance vis-à-vis des différentes forces politiques pour pouvoir gérer la crise profonde qui secoue le pays, depuis plusieurs mois.

Le message est clair, et il a été adressé par plusieurs composantes de la société civile qui a choisi, ces derniers jours, de bouger et de prendre part à cette mission, jugée difficile.

La société jouera un rôle déterminant dans cette étape

La société civile, les associations en particulier, devraient jouer un rôle important pour conduire le pays vers les prochaines élections et réussir la période transitoire, a insisté Naziha Rjiba (Om Zied ), lors d’une conférence de presse organisée par le Collectif Civil pour la Tunisie, ce jeudi 18 octobre.

Om Zied qui a refusé de dévoiler sa position concernant la désignation de Mehdi Jomaa, a haussé le ton affirmant que l’intervention de la société civile serait également déterminante sur le plan gouvernemental et constitutionnel afin de dépasser cette situation, au demeurant, de plus en plus préoccupante et dont la responsabilité est imputable aux partis politiques.

Cette intervention pourrait réussir, selon le Collectif Civil, qui se dit prêt à faire des propositions notamment la formation d’un gouvernement de salut composé de compétences et à s’engager à soutenir tout consensus.

Comment peut-on intervenir ? Pour le Collectif Civil, il s’agira d’accentuer la pression qui serait exercée aux quatre coins du pays par le biais de campagnes de sensibilisation, « seul moyen pour amener le gouvernement de Mahdi Jomaa à respecter les dispositions de la feuille de route du Quartet ainsi que ses engagements envers le peuple qui a beaucoup souffert et qui attend encore une issue à la crise ».

Pour Mehdi Jomaa, la cause est entendue et il a été clair en affirmant que ces conditions seront rigoureusement respectées par lui-même et par les membres de son gouvernement. À l’issue d’un entretien avec le président de l’ANC, Mustapha Ben Jaafar, il a indiqué que « nous sommes naturellement attachés à la feuille de route, et tout ce qui se produit aujourd’hui, découle du Dialogue national ».

Mehdi Jomaa a, dans sa première déclaration, depuis sa désignation, souligné que les pourparlers se poursuivent actuellement au sujet de la formation du nouveau gouvernement, qui sera, a-t-il dit, composé de ministres indépendants et compétents.

En dépit de ces professions de foi visant à rassurer les Tunisiens et à apaiser les tensions sociales, le chemin à parcourir sera long et semé d’embuches. Dans ce contexte, le président du Centre d’études stratégiques et de développement (CESED), Mohamed Sghaïer Noury a affirmé à Africanamanager que la nomination de Mehdi Jomaa à la tête du gouvernement est jumelée à une série d’obstacles. C’est pour cette raison, a-t-il estimé, que les chances de réussite demeurent faibles, surtout s’il s’accroche à son indépendance ».

Wiem Thebti

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