«Plus léger et plus sobre, plus rapide et plus agile, doté d’une carrosserie de construction allégée entièrement redessinée et de liaisons au sol revues de fond en comble, le Boxster nouvelle génération, marque de nouveaux records en termes de Porsche Intelligence Performance». Ainsi parlait le constructeur allemand du groupe Volkswagen de sa nouvelle création, dont il réussit à augmenter les performances, mais toujours dans la pure lignée de Porsche. Il réussit même à doter le nouveau Boxster d’un bouton qui élimine presque, si vous voulez rester discret dans la richesse, le fameux vrombissement si distinctif de la Porsche.
Ce qui est certain, c’est qu’à la conduite, ce biplace décapotable dont la capote s’ouvre et se referme à la vitesse de 50 Km/h en 9 secondes, chrono à la main, procure des sensations incomparables. Le dynamisme de sa conduite vous donne envie, à chaque accélération avec des rapports, en automatiques, plus rapides que le changement manuel de vitesse, de le pousser plus loin et d’en tirer le maximum de performance. Avec son moteur central, sa boîte à vitesse à six rapports [et même sept, à la demande avec la boîte double embrayage ou PDK en option], il offre une conduite sans rupture de charge.
«Le conducteur s’aperçoit immédiatement que les points de changement de vitesse, optimisés, s’adaptent nettement plus vite à ses souhaits. L’agrément de conduite ne passe pourtant pas au second plan, bien au contraire : le passage à des régimes plus agréables et économiques après la conduite sportive est également plus rapide. En outre, le comportement au démarrage a été optimisé et permet aussi bien un départ très dynamique avec une performance maximale qu’un démarrage dans le plus grand confort», en dit le constructeur et il avait raison.
Compacte avec un visage plus défini, la rendant plus athlétique, avec un empâtement augmenté, des projecteurs verticaux, des prises d’ailes plus larges en avant, des portes qui s’emboîtent dans les prises d’air latérales, pleine de courbes, presque sensuelles et des appuie-têtes qui laissent filer l’air en conduite décapotable, c’est une voiture, pour ceux qui en ont les moyens (49 mille euros pour le prix de base en Europe), qui dégage une sensualité pure.
La conduite de cette voiture, sportive à souhait et qui fait tourner les têtes au passage, est rendue encore plus plaisante par la réactivité et l’efficacité qu’offre la direction assistée électromécanique (DES) dont est munie le nouveau Boxster. Inaugurée déjà sur la Carrera, la DES améliorée du nouveau Boxster offre, en plus d’un gain de consommation, d’au moins 0,1L/100 Km, plus de confort et de sécurité. Via le volant, par exemple, le conducteur reçoit un feed-back ciblé de la route qui est exempt d’influences perturbatrices, filtrées par le système. « En cas de freinage sur des revêtements présentant des coefficients d’adhérence différents, le volant se voit imprimer une petite impulsion directionnelle dans la direction visée, si bien que le conducteur peut stabiliser plus facilement sa voiture et la maintenir sur la trajectoire souhaitée», nous expliquent les techniciens de Porsch, lors des essais internationaux qui se sont déroulés en France.
Avec ses 277 Km/h et les 10 chevaux de plus qu’elle développe par rapport à la précédente version, cette voiture de luxe vous permet quand même des économies de consommation non négligeables. Grâce à son poids diminué par le bien des nouveaux matériaux utilisés, par la panoplie de nouvelles technologies dont elle est bourrée, elle permet quand même une économie de consommation de pas moins de 15 %. On n’oubliera pas de signaler, pour ceux qui la prendront pour se balader en dehors des sentiers battus, que son moteur central permet deux coffres à bagages, un devant et l’autre à l’arrière. Bonne conduite !
K.B
