Le Premier ministre irakien, le chiite Nouri al Maliki, a dit mercredi qu’il espérait surmonter les obstacles qui s’opposent à la formation d’un nouveau gouvernement en Irak et a proposé une amnistie aux tribus sunnites qui ont pris les armes contre le pouvoir central.
Maliki s’exprimait au lendemain de l’échec de la session inaugurale du Parlement élu en avril dernier, dont les députés sunnites et kurdes ont claqué la porte. La prochaine session pourrait se tenir la semaine prochaine.
« Nous sommes dans un état de faiblesse mais si Dieu le veut, lors de la prochaine session, nous surmonterons cela par la coopération et la concorde », a dit le chef du gouvernement dans une allocution télévisée.
La formation d’un nouveau gouvernement, et le sort de Maliki, jugé en partie responsable de la situation, sont cruciaux face à la progression des insurgés sunnites emmenés par l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).
Maliki a parallèlement proposé une amnistie aux tribus sunnites qui ont rejoint les djihadistes de l’EIIL, amnistie dont seraient exclus ceux qui, a-t-il dit, « ont tué et répandu le sang ».