Le président de Microsoft Afrique, le Malien Cheik Modibo Diarra, a invité jeudi à Dakar les secteurs public et privé à réfléchir sur la création d’un maillon intermédiaire qui sera un couloir de transmission entre eux afin de faciliter leur partenariat dans le but d’atteindre des résultats plausibles.
«Il faut mettre un groupe intermédiaire entre les deux secteurs qui tournent à vitesses différentes et qui se soupçonnent de part et d’autre dans le but de faciliter le partenariat public-privé et d’en faire une réalité», a-t-il déclaré au cours de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de deux jours sur les financements innovants pour l’éducation.
Egalement ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO pour la science, la technologie et l’entreprise, M. Diarra a estimé qu’il faut une approche holistique qui prend en compte l’aspect pédagogique.
Il a souligné la nécessité d’introduire les technologies de l’information et de la communication (TIC) comme outil d’enseignement, mais aussi de gestion du tissu scolaire du continent.
Après avoir salué les nouvelles politiques éducatives ayant permis de faire des résultats dans l’amélioration du taux de scolarisation et d’accès grâce aux soutiens financiers des partenaires privés, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement élémentaire et secondaire du Sénégal, Mafakhan Touré, a estimé que pour avoir une carte scolaire de qualité, il faut aller dans le sens de la professionnalisation du secteur en utilisant les TIC.
Il a soutenu qu’avec le développement de la communication et l’implication des communautés, l’utilisation des TIC dans l’enseignement peut permettre d’aller plus vite afin de réduire le temps et les coûts des enseignements.
