Ahmed El Karam, vice-président directeur général d’Amen Bank, affirme que les menées fomentées actuellement par certaines parties contre le système bancaire tunisien sont injustifiables précisant que les structures économiques du pays ont été créées et fonctionnent grâce aux banques. Et d’ajouter : « A l’indépendance, nous n’avions aucun capitaine d’industrie. Nous n’avions d’ailleurs même pas une industrie, mais et c’étaient les banques de développement qui avaient privilégié les considérations du financement de l’économie par rapport aux celles relatives aux risques »
Dans une déclaration à Africanmanager, il relève que la situation actuelle jugée difficile est la conséquence d’une politique volontariste pour créer une nouvelle économie.
Interrogé sur la dégradation de la notation de la Tunisie par Standard & Poors, au titre du système bancaire tunisien, Ahmed Karam constate que malgré son impact, il ne faut pas attacher beaucoup d’importance à ce genre de classement. Selon lui, « le classement est l’un des éléments de réflexion, et il nous interpelle », avant d’ajouter : « On voit des signaux, mais il faudrait agir en conséquence. De toutes les façons, ce n’est pas une chose dramatique qui nous va amener à changer radicalement notre manière de gérer l’économie, notre manière de nous assurer que cette gestion s’insère dans les objectifs de création d’emplois et de l’équilibre régional »
W.T