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Libye : Daech recule sur le terrain et perd Nofliya, après Ben Jawad

A en croire les forces du gouvernement libyen d’union nationale (GNA), l’Etat islamique recule sur le terrain. Ces troupes ont annoncé hier mardi 31 mai 2016 avoir infligé une cinglante défaite à Daech en lui arrachant les villes côtières de Ben Jawad et Nofliya, dans la région de Syrte, le bastion du groupe jihadiste.

« Les Gardes des installations pétrolières, sous le commandement du ministère de la Défense du GNA, sont entrés dans Ben Jawad et en ont chassé les combattants de l’EI », a déclaré à l’AFP le responsable au centre de communication de ces forces de sécurité, qui défendent depuis peu la cause du GNA.

D’après le colonel Bachir Bouthefira, commandant du secteur militaire où ont eu lieu ces affrontements, les combats dans les environs de Ben Jawad ont causé cinq morts et 18 blessés. Par contre le lendemain, les forces du GNA ont rencontré moins de résistance et il n’y a pas eu de perte humaine à déplorer. « Nos forces ont pris le contrôle de Nofliya et avancent maintenant vers Harawa à environ 75 km à l’est de Syrte », a confié hier le colonel à l’AFP.

Une compétition dangereuse entre deux armées

Mais il s’est produit une chose à laquelle on ne s’attendait pas, et qui recèle mille danger selon la communauté internationale : Les forces armées du gouvernement d’union et celles du gouvernement rival installé dans l’est du pays, qui ont fait allégeance au général Khalifa Haftar, rivalisent actuellement d’ardeur pour être les premières à éjecter Daech de Syrte, pour l’honneur. Une situation périlleuse qui pourrait affaiblir le front de la lutte contre les jihadistes. L’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler, a invité hier les deux armées libyennes à s’associer contre l’EI, l’ennemi numéro 1. « Ce doit être un combat libyen et un combat uni », a affirmé le haut responsable au terme d’une rencontre à Paris avec le patron de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault. « Il faut une structure commune, une armée commune, un commandement général », a-t-il précisé.

Certes le GNA, qui a pris du service il y a tout juste deux mois à Tripoli, est reconnu et appuyé par la communauté internationale, mais il a le plus grand mal à reprendre la main pour sécuriser le pays. Il a récemment demandé à la communauté internationale de mettre fin à l’embargo sur les ventes d’armes à la Libye, décrété par l’ONU depuis 2011, afin de préparer au mieux ses troupes pour débarrasser la Libye de l’EI.

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