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Marzouk prédit la mort de Nidaa Tounes, mais croit encore en Essebsi et Essid…

A en croire le père fondateur du Mouvement du projet de la Tunisie, Mohsen Marzouk, Nidaa Tounes, dont il était le secrétaire général, file droit vers le naufrage. « Nidaa est définitivement fini et il n’y a aucun espoir de le sauver… un an de conflits a affecté sa crédibilité et il a déçu les Tunisiens », a-t-il dit.

Marzouk a tenu ces propos dans l’édition du journal algérien « Al Fajr » publiée ce lundi 14 mars 2016. Cette posture est de bonne guerre pour celui qui aspire à enterrer en beauté Nidaa Tounes et à hériter de son périmètre politique… et de ses voix. Et on peut parier que les tirs de Marzouk en direction de Nidaa Tounes vont aller crescendo à mesure qu’approche la prochaine échéance électorale – les municipales -, et plus encore celles d’après. Mais rien ne dit que cette stratégie va fonctionner. Le Mouvement du projet de la Tunisie gesticule, tente de perndre de l’envergure en cooptant des personnalités nationales du calibre de l’ex-gouverneur de la BCT, Mustapha Kamel Nabli ou de l’ex-ministre de la Santé de Ben Ali, Mondher Zenaidi, mais personne ne peut préjuger de l’issue de ces initiatives. Pour le moment l’avenir politique de Marzouk s’écrit avec un point d’interrogation, quoi qu’il en dise…

Lors de l’entretien, il est revenu sur les motifs de son départ de Nidaa Tounes. Il a déclaré qu’il est parti vers d’autres aventures parceque son ancienne formation est monopolisée par une minorité téléguidée par le fils du président de la République, Hafedh Caïd Essebsi. Il a ajouté que ce dernier opère à sa guise, sans aucun garde-fou et au mépris des règles de la démocratique et des principes directeurs du parti.

S’agissant du Mouvement du projet de la Tunisie, Marzouk le définit comme un adversaire de l’islam politique, mais il concède qu’Ennahdha est bien sur la scène politique et qu’on ne peut pas l’occulter. « Nous serons adversaires, dans le cadre des principes de la Constitution, car nous aspirons à gagner aux prochaines élections », a-t-il déclaré.

Il a également évoqué l’ « incident » avec l’ancien président français, Nicolas Sarkozy, qui s’était laissé aller lors de sa visite à Tunis à des déclarations qui avaient indigné les Algériens, un accroc dans lequel Marzouk assume toute sa part. Mais il a ajouté que certains se sont saisis de ce discours, l’ont manipulé et l’ont amplifié pour sermer la discorde entre les deux pays, comme ce fut le cas avec la signature du mémorandum d’entente avec Washington.

Enfin il s’est arrêté sur le climat sécuritaire, économique et social en Tunisie. Il a déclaré que le contexte est très dégradé, néanmoins il continue de miser sur le président de la République et le chef du gouvernement, ajoutant que des changements de cap politiques sont nécessaires, et non de simples mouvements de personnes…

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