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‘Panama Papers’ : Un politicien tunisien très en vue aurait tenté de monter une société offshore

La déflagration planétaire ‘Panama Papers’, qui n’en est qu’à ses débuts, va assurément faire des vagues en Tunisie avec l’évocation du nom d’un des hommes politiques les plus en vue en ce moment. D’après Sana Sbouai et Malek Khadhraoui, du site Inkyfada, qui ont publié dans la nuit d’hier lundi 04 avril un article sur cette affaire, ce leader d’un parti politique qui n’est pas au pouvoir a échangé des mails avec le sulfureux cabinet panaméen Mossack Fonseca. L’homme politique aurait sollicité le cabinet pour lui ouvrir une société offshore, plus précisément aux Iles Vierges ou à Anguilla, pour «détenir des placements financiers et s’engager dans des affaires à l’internationale». Des accusations d’une extrême gravité et aux conséquences très fâcheuses pour l’une des étoiles montantes de la scène politique tunisienne.

Les deux journalistes ont écrit dans leur papier que ce politicien a approché le fameux cabinet en décembre 2014. Suite à sa requête, Mossack Fonseca a envoyé des mails détaillant ses propositions, les assurances quant au secret le plus total, et c’est le principe même, sur toutes les transactions financières. Le cabinet panaméen aurait même dirigé cet homme vers l’assistante d’un avocat pour l’aider à monter une société offshore, dont le nom était déjà tout trouvé. D’après les auteurs de l’article, l’homme aurait été relancé à plusieurs reprises jusqu’en avril 2015, mais n’aurait pas donné suite. L’affaire, du moins d’après les documents à la disposition des journalistes, en serait restée là. Mais certainement pas les questions autour de ce sombre dossier. Sana Sbouai et Malek Khadhraoui ont déclaré avoir tenté de joindre à plusieurs reprises l’intéressé, mais il n’aurait pas souhaité éclairé la lanterne des journalistes.

«Difficile de savoir quelles étaient donc les finalités des emails » de cet homme politique, « mais sa seule prise de contact avec le cabinet et ses différents emails nécessitent de la part de l’intéressé des explications, lui qui veut s’imposer comme réformateur et leader dans la scène politique tunisienne», disent les auteurs de l’article. En tout cas ce qui est sûr c’est que cette personnalité, en très bonne position dans un sondage sur les politiciens les plus à même de piloter le pays, pourra difficilement faire l’économie d’une explication en bonne et due forme…

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