Les stratégies et les plans d’action visant à développer les régions du sud tunisien, devront cibler le secteur minier, l’agriculture, le tourisme et l’artisanat, selon les résultats d’une étude réalisée par la JICA (Agence japonaise de coopération internationale) et le ministère du développement, de l’investissement et de la coopération internationale. Cette étude intitulée « Planification du développement régional dans la région Sud de la Tunisie», présentée, dans le cadre d’un séminaire sur le « développement régional inclusif et durable en Tunisie : nouvelle vision pour la région du Sud », estime que ces stratégies doivent être concrétisées sur le long terme (2015/2035), à travers la mise en place de plans d’action de court et moyen termes(2015/2025). «La mise en œuvre des stratégies et des plans d’action formulés par l’étude, les politiques et les feuilles de route de développement des clusters, ainsi que le développement des principales infrastructures, doivent être intégrés dans les plans de développement quinquennaux et figurer dans les plans sectoriels », a estimé Naoki Hara, chef de l’équipe des consultants de la JICA.
Le responsable a mis l’accent sur l’importance d’une bonne coordination entre les différentes structures publiques, outre la nécessité de lancer une consultation publique concernant ces stratégies.
Cette étude, financée par la JICA à hauteur de trois millions de dollars, vise à assurer un développement intégré et durable, réduire les disparités entre les régions de Sud de la Tunisie et les régions les plus développées du pays à travers une utilisation optimale des ressources et avantages comparatifs de cette région. Concrètement, il s’agit de garantir un développement durable dans cette région, avec plus d’emplois pour tous, créant une valeur ajoutée plus élevée, et une forte compétitivité dans l’économie mondiale, soulignent les auteurs de l’étude.
TAP
