Des sources algériennes en relation du dossier de la lutte contre le terrorisme ont indiqué que la plupart des prisonniers qui se sont évadés récemment de la prison de Benghazi dont certains tunisiens, algériens, égyptiens sont revenus clandestinement à leurs pays et certains d’entre eux se positionnent probablement aux frontières Tuniso-libyennes et tuniso-algériennes en attendant l’occasion pour s’infiltrer, rapporte le correspondant de Mosaïque FM en Algérie.
Les mêmes sources ont confié à Mosaïque FM que la plupart des prisonniers ont des relations avec des groupes criminels ou terroristes ou impliqués dans les réseaux de contrebande ce qui constitue une menace réelle pour la sécurité et la stabilité des pays de la région, notamment l’Egypte, la Tunisie, la Libye et l’Algérie.
Les services de sécurité algériens ont renforcé leur présence dans les zones frontalières et repéré des mouvements suspects dans ces zones qui contiennent également des camps d’entrainement de terroristes. Ils ont également indiqué qu’un accord a eu lieu entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye sur la transformation de ce « triangle frontalier » en zone militaire.