Une cellule de renseignement commune a été constituée par la Tunisie et l’Algérie pour démanteler le réseau terroriste actif au niveau des frontières communes . La cellule aura pour mission de planifier les opérations militaires et de ratissage nécessaires pour réaliser cet objectif , indique le journal Algérien AL Khabar dans son édition de samedi 3 Aout .
Le journal algérien indique, également , que les forces militaires déployées coté tunisien sont 3 fois plus importantes que les effectifs utilisés lors des opérations de ratissage du printemps dernier , et que la Tunisie a acquis depuis un matériel sophistiqué qui va renforcer l’efficacité des forces militaires déployées .
La même source révèle que l’Algérie déploie pour sa part 4000 soldats , et a déjà planifié de nouvelles opérations de ratissage du Nord au Sud des frontières communes : De Jbel Al-Oung, à Jbel Nmemcha , à l’Aurès , et Jbel Machouch . Le Sahara algérien va être ratissé également et les régions d’El-Wadi , Chott El-Gharsa , Melghigh , Gharrouna ,le Grand Hamada , et le Irg oriental , vont être les premières à vivre au rythme de cette opération de grande envergure .
Le journal algérien indique que les opérations de ratissage seront lancées en même temps de part et d’autre des frontières pour éviter la fuite des groupes terroristes vers l’un des pays voisins, et que ces opérations ont été planifiées depuis des semaines suite à des informations concernant des déplacements de djihadistes d’AQMI et du Tawhid et Djihad , de Libye et du Nord Mali vers le Sud tunisien et les régions montagneuses communes tuniso-algériennes .
L’Algérie serait en train d’aider les autorités Tunisiennes à mener l’enquête sur les évènements de Chaâmbi , surtout que le mode opératoire des terroristes est le même depuis la désignation de Abdelmalak Droukdal , spécialiste des mines et des bombes anti personnelles , à la tête d’AQMI .
