Le président de l’Association zeitounienne de la genèse du Prophète et représentant du Conseil international du monde islamique, Férid Béji, a indiqué, dans une déclaration à Africanmanager, que la décision de Mehdi Jomaâ de fermer les mosquées anarchiques est « très indulgente » et « témoigne de la faiblesse de l’Etat ».
Il a expliqué qu’après l’annonce de cette décision, les Tunisiens ont exprimé leur sympathie envers les Imams, estimant que la bonne décision aurait été de jeter ces extrémistes en prison. « Il faut seulement avoir de la volonté politique», a-t-il poursuivi.
Selon lui, les Imams qui tiennent des discours à consonance politique, syndicale ou Wahabite dans les mosquées peuvent être comptés sur les doigts d’une main et pourraient être pourchassés, neutralisés et placés derrière les barreaux en moins de 7 jours.