AccueilChiffreTunis : La recette de BCE pour venir à bout du terrorisme

Tunis : La recette de BCE pour venir à bout du terrorisme

« Le terrorisme, dans sa phase actuelle, est un fléau difficile à vaincre. C’est un travail de longue haleine». Cette affirmation est de Béji Caïd Essebssi, président de Nidaa Tounes, qui tenait, mercredi, conférence de presse.

Ila estimé que ce fléau qui prolifère dans plusieurs pays est un phénomène nouveau pour la Tunisie moderne connue par sa stabilité et sa sécurité. « A ce jour, il n’est pas clair que notre système sécuritaire soit en mesure de faire face à ce danger», a-t-il dit avant d’en imputer la responsabilité à la troïka. « Faute d’une volonté politique claire et à cause de l’implication de certaines personnes de la Troïka, le terrorisme a pris de l’ampleur. La question de la violence était marginalisée quoiqu’elle fût pratiquée par les ligues de protection de la révolution », a-t-il souligné.

Le terrorisme n’est plus une question nationale

Comment agir ? Pour le leader de Nidaa Tounes, la lutte contre le terrorisme n’est plus une question nationale, mais plutôt une affaire régionale et internationale eu égard à son caractère de menace urgente, et pour y mettre fin, il est indispensable de mettre en place une coopération qui n’est pas, selon lui, un luxe, mais une nécessité. « Il est temps de réfléchir et lancer une coordination régionale et internationale », a estimé Béji Caïd Essebssi avant d’assurer qu’« il est impératif de suivre les autres pays qui ont de l’expérience dans la lutte contre le terrorisme, citant, à ce propos l’Algérie».

Sur le plan national, la lutte contre le terrorisme nécessite l’implication de tous les acteurs et les composantes de la société civile. « La force sécuritaire ou celle militaire ne pourraient jamais mettre fin à ce danger, les citoyens devront jouer un rôle déterminant et leur solidarité avec le pouvoir en place est une condition sine qua non pour réaliser cet objectif ».

Dans ce contexte, il a évoqué la réaction positive de la part du gouvernement de Mahdi Jomaâ. « La révision des nominations au sein du ministère de l’intérieur demeure plus que jamais la première priorité de ce gouvernement face à la multiplicité des défis rencontrés ». Béji Caïd Essebssi a mis Mahdi Jomaa devant ses responsabilités d’autant qu’il a maintenu Lotfi Ben Jeddou à la tête du ministère de l’intérieur.

Le président de Nidaa Tounès a mis, d’autre part, l’accent sur le rôle stratégique du Dialogue national qui devrait se poursuivre de façon à trouver des solutions appropriées aux problèmes confrontés par la Tunisie notamment sur le plan sécuritaire et social. Il a, dans ce cadre, estimé « que ce cabinet des compétences, en mettant en place une loi des finances complémentaire, présentera un contenu d’ordre social qui répondra également aux revendications de tous les Tunisiens ».

De nouvelles coalitions, pourquoi pas ?

Évoquant, par ailleurs, les nouvelles coalitions projetées, Béji Caïd Essebssi a fait remarquer que, dans le cadre de l’Union pour la Tunisie, les efforts se poursuivent pour examiner cette question. D’ailleurs, une commission a été constituée pour mettre en place les méthodes du travail en commun.

Essebssi n’a pas manqué de signaler, en outre, que « l’UPT est en train de grandir rapidement en représentant une réponse aux attentes de la population. C’est pour cette raison qu’elle fait l’objet de plusieurs critiques », a-t-il expliqué.

Wiem Thebti

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