AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelTunis : Le SIRT réitère son indignation

Tunis : Le SIRT réitère son indignation

Le syndicat des internes et des résidents en médecine de Tunis (Le SIRT) a annoncé que les négociations au sujet du projet de loi sur les trois années de travail obligatoire des médecins spécialistes continuent avec le ministère de la santé publique. Les résidents de toutes les régions du pays ont boycotté à deux reprises le choix des postes pour le premier semestre de l’année 2014.

Devant la détermination des jeunes médecins, le ministère de la santé publique n’a eu d’autre alternative que de répéter l’opération de choix pour la troisième fois, en déplaçant le lieu du choix des stages de résidanat de la faculté de médecine de Tunis vers les locaux mêmes du ministère de la santé publique. Ceci est une première et témoigne du désarroi du ministère de la santé publique qui va devoir gérer l’absence de résidents dans les hôpitaux tunisiens dès le 2 janvier 2014.

Le communiqué du SIRT indique que les résidents et internes ,tout en partageant le diagnostic du manque d’équipements, de vétusté, voire d’insalubrité de certains hôpitaux dans les régions de l’intérieur et même dans les grandes villes, rejettent le caractère obligatoire de cette loi la qualifiant d’injuste , et déplorent que le ministère de la santé publique persiste à fonder sa stratégie sur des solutions basées uniquement sur la contrainte, voire la coercition.

Le communiqué rappelle que le ministère a rejeté toutes les propositions avancées par la partie syndicale , telles que :

1. La création de pôles sanitaires regroupant plusieurs régions et qui seraient nécessairement mieux équipés que les hôpitaux régionaux.

2. Un système de partenariat entre les grands centres hospitalo-universitaires et les hôpitaux régionaux.

3. La création d’un contrat d’engagement dans le secteur public qui consisterait à proposer le choix aux nouveaux internes et résidents en médecine de travailler après leur formation dans les zones sanitaire prioritaires. Les internes et résidents qui signeraient librement ce contrat percevraient des primes versées par le ministère de la santé publique (ou directement par les régions) durant leur internat et leur résidanat et travailleraient dans les régions manquant de médecins spécialistes durant le même nombre d’années pendant lesquelles leur auraient été versées les primes….

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