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Tunis : On y est. La Tunisie demande le rééchelonnement de sa dette.

« La Tunisie a aujourd’hui besoin d’un soutien accru de la part de la France, notamment, à travers le rééchelonnement de sa dette et la réalisation d’un nouvel équilibre dans les relations économiques bilatérales, conformément à une vision stratégique fondée sur les principes du développement solidaire et du repositionnement des deux parties en vue d’un surcroît de complémentarité économique », a déclaré Mustapha Ben Jaafar, président de l’Assemblée nationale constituante (Anc), à l’ouverture, mardi, à Paris, d’un colloque ayant pour thème « Investir en Tunisie, nouveau contexte, nouvelles opportunités ».

La question sociale en Tunisie se pose aujourd’hui, avec plus d’acuité, d’où l’impératif de lancer de vrais messages d’espoir à la jeunesse tunisienne, a expliqué Ben Jaafar, au cours de ce colloque organisé, au siège de l’Assemblée nationale française, par la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (Conect), sous le haut patronage du président de la République française, François Hollande.

Lors de cette manifestation, qui a réuni, selon un communiqué de la présidence de l’Anc, quelque 150 investisseurs tunisiens et français, Ben Jaafar a mis en exergue le rôle des hommes d’affaires tunisiens dans l’impulsion du processus économique, notamment à travers l’investissement, la création d’opportunités d’emploi et l’encouragement des investisseurs étrangers à opter pour la destination Tunisie.

Cela implique un effort supplémentaire en matière de renforcement de la sécurité et de la stabilité, a-t-il précisé, ajoutant que « les hommes d’affaires tunisiens et étrangers ont besoin, aujourd’hui, d’une feuille de route claire pour le parachèvement du processus de transition et la fixation des prochaines échéances politiques dont notamment les élections ».

Le président de l’Anc a, par ailleurs, mis l’accent sur l’impératif d’accélérer l’examen du projet de loi relatif à la justice transitionnelle qui, a-t-il précisé, offrira plus de visibilité aux hommes d’affaires tunisiens.

De son côté, la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, a insisté sur le rôle des entreprises économiques françaises dans l’accompagnement du processus de transition en Tunisie, indiquant que 1300 entreprises françaises, offrant environ 115 mille postes d’emploi direct, opèrent actuellement en Tunisie.

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