« Une période de transition ne se gouverne pas avec une majorité relative de 51 % mais par consensus, énonce dans son bureau à Tunis, le dirigeant islamiste Rached Ghannouchi. Si Mehdi Jomaa [le premier ministre tunisien, apolitique] réussit, nous ne mettrons pas de veto pour qu’il continue, lui, ou tout autre ministre. On ne change pas une équipe qui gagne ». Surprenante déclaration du président d’Ennahdha, comme la rapporte aujourd’hui le quotidien français le monde dans sa version électronique.
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