La création d’un nouveau parti, le Mouvement des destouriens libres, groupant six partis de référentiel destourien, a été annoncée officiellement lundi.
Se réclamant de l’héritage du courant réformateur de la pensée destourienne, le président du mouvement, Omar S’habou , a déclaré lors d’une conférence de presse à Tunis, que les destouriens libres traiteront avec quiconque croit en les spécificités de l’identité tunisienne et aux valeurs culturelles et historiques de la Tunisie .
Ce nouveau parti ne peut pas avoir de lien avec le mouvement Ennahdha , vu que les deux formations politiques s’inscrivent dans deux lignes parallèles qui, comme le veut la définition géométrique, ne peuvent jamais se rencontrer , indique Omar S’habou , qui tient à se démarquer ,également , du parti Al-Moubadara de Kamel Morjane , qui a commis, à ses yeux , le forfait de voter la confiance du gouvernement Ali Laarayedh en mars 2013 .
Pour Omar S’habou , le mouvement Nidaa Tounès, ne peut, lui non plus, être représentatif des seuls destouriens dans la mesure où plusieurs courants siègent les uns à côté des autres , dans ses rangs . Il considère , toutefois que Béji Caid Essebsi est un destourien , et bourguibiste notoire .
Ce nouveau parti » le Mouvement des destouriens libres » qui groupe six partis : Le parti Al-Watan, le Mouvement destourien réformateur, l’Union des néo-Bourguibistes, l’Alliance pour la Tunisie, le Parti libéral destourien démocratique et le parti Liberté et justice, rassemble , également , beaucoup d’anciens responsables et ministres sous Bourguiba , notamment Rachid Sfar , Mustapha Filali , Mansour Moalla , Abdelmajid Chaker .
