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Tunis : Zied Laadhari face au défi d’une formation professionnelle de qualité

« Nous œuvrons pour que notre économie soit compétitive », a insisté le ministre de la Formation professionnelle et de l’emploi Zied Laadhari lors de sa participation à une rencontre débat  sur “l’adaptation de la formation professionnelle aux besoins des entreprises”,

A cette première rencontre organisée par les trois chambres mixtes tuniso-française,   tuniso-italienne et tuniso-allemande, le ministre a souligné la nécessité d’ « investir dans la formation professionnelle de sorte que les ressources humaines soient de qualité  ».

Pour lui,  cette démarche est cruciale dans la mesure où elle vise à attirer plus d’investisseurs tout en garantissant une croissance à des niveaux soutenus, rappelant que, dans les pays avancés, la formation professionnelle contribue à hauteur de 50% aux besoins des entreprises, et ce, dans le cadre d’un processus d’intégration des jeunes dans le marché d’emploi.

Qualité, gouvernance et pilotage: mots clés de Laadhari

Face à l’absence d’une vision globale commune du système national de développement des ressources humaines, le département de la Formation professionnelle et de l’emploi s’est lancé dans un projet de réformes.

Ce projet touche essentiellement le système de la formation professionnelle en se focalisant sur quatre thèmes, à savoir la garantie d’une bonne qualité de formation professionnelle, la promotion d’une gouvernance de manière à répondre aux aspirations, la mise en place d’une vison entre les différentes composantes du système et enfin l’accompagnement de l’ensemble des projets de réforme.

Ces projets dont le nombre s’élève à 14 vise à réhabiliter le secteur de la formation professionnelle et à faire de la formation un vecteur au service des entreprises, a encore souligné  Zied Laadhari reconnaissant qu’il s’agit d’un travail de longue haleine, nécessitant la mobilisation de tous les acteurs intervenants.

Parmi ces projets, il a cité celui de  mettre en place une instance nationale pour le développement des ressources humaines,  une agence nationale d’information et d’orientation ainsi que la création d’un centre national d’inclusion sociale et professionnelle.

Pour ce faire, un budget d’environ 500 millions de dinars a été alloué par son département dans le but de  promouvoir la formation professionnelle au cours des cinq prochaines années, alors que l’intérêt sera focalisé sur les outils de manière à convaincre les partenaires quant à la capacité de la formation à relever les défis économiques du pays…

Un système en inadéquation avec le marché

Les propos du  ministre de la formation professionnelle et de l’emploi sont venus  en réponse à moult interrogations soulevées par plusieurs intervenants à cette rencontre débat.

Les participants étaient unanimes pour apporter des réponses urgentes aux maints dysfonctionnements qui entachent la formation professionnelles. L’un d’entre eux s’est particulièrement  plaint de l’inadéquation entre la formation et les besoins du marché de l’emploi en général et ceux de l’entreprise en particulier.

Un autre a pointé du doigt le taux d’encadrement des demandeurs d’emplois, jugé le plus souvent très faible en comparaison avec d’autre pays.

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