La Commission nationale d’investigation sur la corruption et la malversation a remis son rapport au président de la République par intérim.
Abdelfattah Omar, président de la commission, a précisé que celle-ci avait examiné plus de 5000 dossiers, ce qui a permis de récupérer des avoirs et des biens immobiliers, ajoutant que 5000 autres dossiers n’ont pas encore été examinés.
Il a indiqué que la commission avait déféré 3200 dossiers impliquant 1200 personnes, devant le ministère public, qualifiant ces dossiers de « sensibles » et qui attestent l’ampleur de la corruption et de la malversation dans les institutions et dans la société tunisienne. »
Enfin, il a relevé que le projet de décret-loi relatif à la lutte contre la corruption et la malversation qui vient d’être adopté comporte une stratégie globale et cohérente de lutte et de prévention contre ce phénomène, en plus de la création d’une instance indépendante et permanente, chargée de ces questions.