Seulement 40% des marchandises sont injectées dans les marchés, le reste, soit 60% est détourné par le marché parallèle et les réseaux de contrebande, a déclaré le ministre du Commerce et de l’Artisanat, Abdelwaheb Maatar, lors de la séance plénière de l’ANC, ce mardi, 1er octobre 2013, expliquant que ce phénomène a été la cause principale de l’augmentation des prix de la majorité des produits : « Le commerce parallèle est le réel destructeur de l’économie nationale puisqu’il joue un rôle majeur dans la détermination des prix », a-t-il expliqué.
En revanche, il a affirmé que les prix de plusieurs produits ont connu une baisse et que les efforts du gouvernement vont se poursuivre pour maintenir cette baisse.
La solution est plutôt politique : « Il faut dépasser cette période de transition et organiser les élections dans les plus brefs délais », a-t-il dit.