Début février de cette année, le chef du Gouvernement s’accordait un délai de 18 mois pour terminer l’élaboration de la nouvelle Constitution et l’organisation de nouvelles élections. Il en prenait alors pour témoin l’Union Européenne, à Bruxelles. Il affirmait alors, «la volonté des autorités de transition de tenir de nouvelles élections générales transparentes et démocratiques organisées par une institution nationale indépendante dans un délai qui ne dépasse pas 18 mois».
Le 25 du même mois de février de la même année, cette fois-ci au micro de Naji Zaïri, à Mosaïque FM, le même Hammadi Jbali affirme que son gouvernement présentera prochainement devant la Constituante, son programme … pour les 15 mois qui restent pour ce gouvernement». Un programme qui comprendra des projets d’infrastructure, des projets de développement régional et de réformes structurelles. Devant la Constituante, a-t-il affirmé, il dira ce dont il a hérité, ce qu’il fera, d’où viendra l’argent et à quelle fin il sera dépensé. Vivement !
Il est aussi important de remarquer qu’a moins d’avoir perdu la notion du temps, et on le comprendra au vu des problèmes qu’il gère de toutes parts, le chef du Gouvernement tunisien vient de raccourcir le mandat de son propre gouvernement. Cela ravira certainement plus d’un, mais certainement pas Moncef Marzouki !
