AccueilLa UNETunisie : Conquérir le marché algérien, oui. Et les restrictions algériennes ...

Tunisie : Conquérir le marché algérien, oui. Et les restrictions algériennes ?

Le gouvernement provisoire est appelé aujourd’hui, à favoriser la multiplication des opportunités d’investissement, d’échange, surtout avec les pays du Maghreb, ce qui permettra aux acteurs économiques tunisiens et arabes de fonctionner ensemble et avoir les garanties d’investissement dans les deux sites. C’est dans cet objectif, qu’un séminaire sur le partenariat tuniso- algérien « opportunités et moyens de concrétisation », a été organisé, lundi, à Tunis.

Intervenant à cette journée de partenariat, Abdellatif Hmam, directeur général du centre de promotion des exportations, a précisé que les entreprises tunisiennes, en général, et les entreprises exportatrices en particulier, sont au cœur des stratégies nationales et des plans de développement adoptés par le gouvernement provisoire.

D’après lui, l’objectif assigné à ces entreprises, quelle que soit leur taille, est d’améliorer leur compétitivité, renforcer leur présence sur le marché local et international afin de faciliter leur accès aux marchés extérieurs, à travers l’amélioration de la qualité de leurs produits, de leur productivité en général et de leur capacité d’innovation technologique et de création.

Il s’agit aussi, selon Hmam, d’accorder une attention particulière au marché algérien, à travers le renforcement de la présence de la Tunisie sur ce marché, d’encourager les entreprises exportatrices à s’y implanter et à ouvrir des représentations dans les pays concernés et d’exploiter les potentialités et les perspectives de partenariat et d’exportation des services vers les pays du Maghreb.

Aussi était-il important, à travers ce séminaire, de montrer aux exportateurs tunisiens que les institutions et les agences gouvernementales d’appui à l’export fonctionnent et qu’elles s sont opérationnelles et innovatrices en apportant de nouvelles solutions, précise-t-il.

Il aurait été, plus important selon nous, que le séminaire traite aussi des difficultés que trouvent les investisseurs tunisiens en Algérie et surtout des restrictions qu’imposent l’Algérie à tous les investisseurs étrangers. Il aurait été encore plus intéressant, de voire le séminaire adresser une lettre au premier ministre algérien pour qu’il lève ces restrictions, financières et fiscales, pour donner la nette impression de la réelle volonté d’accélérer la complémentarité maghrébine à l’aube du prochain sommet maghrébin, prochainement prévu à Tunis.

D’après les derniers chiffres présentés lors de cette rencontre de partenariat, l’Algérie représente le 7ème client pour la Tunisie en 2011, soit 2.61% de ses exportations, tous pays confondus, contre la 9ème place en 2077 (1.89%). De même, l’Algérie demeure le 9ème fournisseur en 2011 avec 2.66% de ses approvisionnements, tous pays confondus, contre la 13ème position en 2007 (1.57%).

Les exportations vers l’Algérie ont progressé au terme des quatre premiers mois 2012 et par rapport à la même période l’année 2011 de 19.2%.Les importations ont régressé de -2.9%.

Au cours de cette rencontre, de nombreuses questions ont été soulevées dont principalement l’état réel de l’investissement en Tunisie, les avantages, les risques, les offres et demandes tunisiennes dans les différents secteurs à savoir le bâtiment, mécanique, électronique, services et agroalimentaires…

D’après un homme d’affaire algérien la Tunisie possède de vrais avantages exceptionnels pour les investisseurs algériens, notamment en matière de ressources humaines, pour accueillir des unités de production à haute valeur ajoutée … « Nous sommes ici à la recherche de partenaires tunisiens. Mais pour qu’on puisse créer une coopération concrète nous avons besoin d’avoir des facilitations administratifs pour la création de nos projets en Tunisie». Ce dernier a certainement «oublié», qu’aux facilitations d’une Tunisie qui parle déjà de donner les 5 libertés, devraient faire face, des facilitations algériennes de la part d’un gouvernement qui ne semble pas encore trop croire dans la complémentarité maghrébine. Pour un autre homme d’affaire tunisien opérant dans le secteur de l’agroalimentaire « Le climat d’affaire et d’investissement ainsi que les conditions de production au sein des entreprises tunisiennes ne cessent de revenir à l’ordre et de s’améliorer remarquablement de nature à rassurer les investisseurs tunisiens et étranger.

Nadia Ben Tamansourt

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -