S’exprimant, vendredi soir, à la télévision, sur le décès de Lotfi Naguedh , coordinateur de Nidaa Tounes à Tataouine, le président de la République provisoire, Moncef Marzouki a parlé de « lynchage ».
« C’est un Tunisien qui a été piétiné, comment une telle opération de lynchage est-elle possible en Tunisie? », s’est-il interrogé, évoquant une « atrocité absolue, inacceptable » qui met à mal « la cohésion nationale ».
Moncef Marzouki prend ainsi le contrepied de la version officielle selon laquelle Lotfi Naguedh, est décédé suite à une crise cardiaque, alors que Nidaa Tounes soutient le contrefaire et affirme qu’il s’agit d’un « assassinat politique ».
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