AccueilActualités - Tunisie : Actualités en temps réelTunisie-Grève des bus : Karim Harouni accuse l’UGTT

Tunisie-Grève des bus : Karim Harouni accuse l’UGTT

Le ministre du Transport, Karim Harouni, s’est expliqué, jeudi, sur les tenants et les aboutissants de la grève des agents de Transtu, mardi et mercredi, paralysant la circulation dans le Grand-Tunis.

Il a affirmé que ce mouvement a été instrumentalisé par des parties à des fins qui n’ont aucun rapport ni de près ni de loin avec le banal accident de la route qui à l’origine de la grève des conducteurs de la société Transtu pour s’étendre aux réseaux du métro et de TGM.

Interrogé par Africanmanager sur la partie à laquelle il avait fait allusion, il a précisé qu’il s’agit de l’UGTT qui, à travers ses syndicats de base, a donné les dimensions qui ont été celles de cette grève avec les conséquences qu’elle a induites pour les usagers, pour la société et pour l’économie nationale en général. Il a, cet égard, affirmé que, contrairement aux termes du communiqué publié, ce jeudi, par la centrale ouvrière qui a affirme que la grève a été suspendue grâce aux négociations menées avec le gouvernement et aux pressions exercées sur celui-ci, le ministre a indiqué que le gouvernement n’est nullement au courant des négociations dont il est fait mention dans le communiqué et n’a subi aucune pression de quelle que partie que ce soit.

Au demeurant, il a souligné que l’UGTT, à travers cette grève, a nui aux normes de l’action syndicale.

D’autre part, le ministre du Transport a révélé que le conducteur du bus impliqué dans la rixe ainsi que la plaignante ont été reçus au ministère, ajoutant que ce dernier œuvre en vue d’un règlement à l’amiable. A défaut, le ministère a confié l’affaire à une avocate qui a déposé une demande de libération provisoire en attendant la suite des événements. Le ministre a exprimé sa solidarité de principe avec le conducteur ainsi que sa confiance dans une justice juste et équitable.

Par ailleurs, concernant le coût de cette grève, la PDG de Transtu, a déclaré à Africanmanager, qu’il est encore tôt de chiffrer les dégâts causés par ce mouvement, rappelant cependant qu’ils sont estimés à 328 millions de dinars eu égard au chiffre d’affaires de la société qui s’élève à 600 millions de dinars par an, sans compter le coût pour l’économie nationale et le nombre d’heures de travail perdues pour les usagers.

- Publicité-

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Réseaux Sociaux

108,654FansJ'aime
480,852SuiveursSuivre
5,135SuiveursSuivre
624AbonnésS'abonner
- Publicité -