La saison estivale 2011 a été la plus meurtrière au vu du nombre de morts sur les routes et ce, d’après les statistiques de l’Observatoire national de sécurité routière (ONSR).
Les chiffres de 2011 se passent de tout commentaire. Ils révèlent l’ampleur des dommages imputés à l’excès de vitesse. Du 1er janvier au 5 septembre, les 5347 accidents enregistrés ont causé 985 morts et 7945 blessés. La plupart de ces accidents surviennent sur les routes nationales et régionales et dans les intersections.
Les mois de juillet et août ont été les plus meurtriers avec 1500 accidents ayant fait 346 morts (+44,17% par rapport à la même période de 2010) et 2361 blessés. Le pic enregistré, durant cette période estivale, s’explique, notamment, par l’augmentation du trafic routier avec l’arrivée de près d’un million de Libyens en Tunisie et de centaines de milliers de Tunisiens résidents à l’étranger.
Pendant la période de l’Aïd, du 29 août au 1er septembre, 28 accidents sont survenus dans les différentes régions du pays, accidents qui ont causé 35 morts et 23 blessés.
Plusieurs facteurs sont à l’origine de ces accidents, selon le colonel Hichem Khiari, chargé de la communication à l’ONSR: excès de vitesse, non respect de la signalisation, manque de civisme et baisse de la vigilance. Les auteurs et/ou victimes de ces accidents sont, principalement, les voitures, les mobylettes, les camionnettes et les piétons.
Les chiffres de 2011 (période du 1er janvier au 5 septembre) révèlent une baisse du nombre d’accidents (-10,63%), par rapport à la même période de 2010, mais, en même temps, une hausse de la gravité de ces accidents qui provoquent plus de morts (+23,74%) et moins de blessés (-4,72%).
Ces résultats traduisent, selon colonel Khiari, une amélioration du comportement général des conducteurs avec persistance de « cas isolés d’incivisme caractérisé » provoquant des accidents, particulièrement, mortels.
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