La tunisienne Héla Cheikhrouhou a été désignée, mercredi, comme le premier directeur exécutif du Fonds vert pour le climat, basé en Corée du Sud. La décision, prise par consensus par le Conseil, fait suite à un vaste processus de recrutement international pour choisir le chef du Secrétariat du Fonds, qui est actuellement dans sa phase de démarrage.
Le Fonds vert pour le climat est un mécanisme financier de l’Organisation des Nations unies, rattaché à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques. Il a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour combattre les effets des changements climatiques.
Mme Cheikhrouhou, occupe actuellement les fonctions de Directeur du département de l’Energie, de l’Environnement et de l’évolution du climat à la Banque africaine de développement, où elle est le fer de lance de l’élargissement de la croissance verte et des investissements résilients dans le climat de la Banque à travers un mélange novateur de financement public et privé.
« Hela a été choisie parmi un groupe de candidats de haute facture. Elle est universellement reconnue par ses pairs comme un banquier de développement exceptionnel qui possède une grande expertise dans le financement du développement. Héla nous a grandement impressionnés par son dynamisme et sa feuille de route en conduisant la croissance des investissements sur le changement climatique à la Banque africaine de développement. Ses connaissances et ses capacités en font le choix idéal pour diriger le Fonds vert pour le climat alors que nous nous acheminons vers sa mise en en place dans notre nouveau siège à Songdo », a déclaré Ewen McDonald, co-président du Conseil du Fonds pour le climat.
Pour sa part, Héla Cheikhrouhou s’est déclarée honorée d’avoir été choisie comme premier directeur exécutif du Secrétariat du Fonds ajoutant qu’elle a hâte de travailler sous la direction du conseil d’administration et en collaboration avec les parties prenantes.
«Ensemble, nous pouvons faire du Fonds un mécanisme central de contribution au financement international du développement, une réponse aux changements climatiques, avec une attention particulière aux plus vulnérables», a-t-elle dit.
