Intervenant, mercredi 21 décembre 2011, sur les ondes de la chaîne nationale de la radio tunisienne, le président de la Commission de Confiscation, Adel Ben Ismaïl, a indiqué que l’Agence Française de Développement (AFD) avait récemment envoyé un fax à ladite commission, lui demandant son avis sur la Biat (Banque Internationale Arabe de Tunisie).
L’agence française, qui devait faire transiter l’aide de 185 millions d’euros d’aide à l’économie tunisienne provenant de pays européens, se posait, en fait, des questions sur l’avenir de cette banque par rapport au processus de confiscation. Une partie du capital de la Biat est, en effet, entre les mains du groupe Mabrouk. Le juge Ben Ismaïl, qui avait reçu le représentant de l’AFD en Tunisie, avait affirmé, à la Radio tunisienne, que les parts de la famille Mabrouk dans la Biat ne faisaient pourtant l’objet d’aucune mesure de confiscation. La banque fait, par ailleurs, partie de l’une des plus solides banques de la place.
