Le congrès national de la CGTT qui vient de conclure ses travaux, déclare avoir opté pour le système confédéral, « seul système capable d’assurer un mode de gestion démocratique et efficace, pouvant garantir une indépendance pour les fédérations, et rejetant un pouvoir extrêmement centralisé » . Selon le secrétaire général de la centrale, Habib Guiza, « la transparence et l’alternance aux postes de direction seront des principes de base de la forme de gouvernance choisie par la CGTT ».
Un communiqué de la CGTT signale que les congressistes ont insisté sur leur volonté de s’inscrire définitivement dans ce nouveau mode de gestion syndicale moderniste permettant un maillage de fédérations sectorielles. Chaque fédération sera donc capable de s’occuper de ses propres questions stratégiques, ce qui permettra de se positionner en tant que partenaire pour tous les acteurs de son secteur et de pouvoir contribuer à son développement. « Ceci sera possible par l’amélioration de la productivité de chaque secteur et la présentation de projets pour son avenir en y intégrant les questions relatives l’emploi, à la parité hommes-femmes et à l’inclusion des jeunes » a conclu Habib Guiza.