AccueilLa UNETunisie : La relance économique est-elle tributaire de l’aide étrangère ?

Tunisie : La relance économique est-elle tributaire de l’aide étrangère ?

« La Tunisie, qui traverse une phase transitoire délicate, a essentiellement besoin d’une aide étrangère destinée à appuyer les réformes politiques et institutionnelles par rapport aux autres formes d’aide. L’idée est de mettre en place  un cadre global entre les partenaires de la Tunisie, capable de définir la manière dont l’aide pourrait se passer ».
Selon Taieb Houidi, le représentant du PDP, il s’agit d’une aide importante pour la Tunisie qu’elle soit fournie par par l’UE, la France ou les USA, pour pallier au manque à gagner afin que l’avion continue de voler.
L’idée centrale exprimée par Taieb Houidi, est essentiellement le même message que les quatre autres parties (Afek Tounes, Parti Républicain et Ettakatol) ont véhiculé  durant une table ronde tenue récemment sur la relance économique : Quelle place pour l’aide étrangère dans ce processus ? La solution consiste à renforcer le dialogue interparlementaire entre les différents pays afin de débattre des questions d’intérêt commun, à améliorer l’échange et la connaissance mutuelle et à établir aussi une solide coopération entre les entités territoriales tunisiennes et celles d’autres pays européens.
Pour ce qui est de l’aide financière, le rfeprésentant du PDP estime qu’une enveloppe de 154 milliards de DT, prévue pour les besoins en financement sur les 5 années, sera dédiée à la fois au développement économique et social. Ce genre d’aide pourrait, en fait, aider à réduire surmonter le fort taux de chômage, l’un des principaux déclencheurs de la révolution, et promouvoir l’esprit d’entreprise, l’investissement, et la croissance mue par le marché.
Dans la même optique, cette rencontre, organisée par le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) en collaboration avec la Fondation allemande Konrad Adenauer, constitue une occasion idoine pour énoncer aussi une autre suggestion : l’aide extérieure ne devrait pas être considérée comme un don mais plutôt comme un appui budgétaire pour un pays ouvert sur l’Europe, et qui a choisi de rompre avec le passé en garantissant la justice sociale, le droit à l’emploi et un développement régional équitable.
Des propos repris par Dagmar G. Wörhl, présidente de la Commission de la coopération économique et du développement au Parlement de la République Fédérale d’Allemagne « On prêt à vous aider. Toutefois, il est impératif d’identifier les priorités de citoyen qui serait au cœur des préoccupations de la Nation»
«Aussi considérables que puissent être les actuels défis de restructuration politique et économique, il est absolument critique que le gouvernement transitoire accorde une haute priorité à l’approfondissement et à l’accélération des réformes économiques structurelles afin de restaurer la confiance de la population et surtout celle des investisseurs et de répondre aux besoins immédiats exprimés par la demande populaire émanant de la révolution, contre le chômage, les disparités régionales»
« Le challenge ne sera pas facile à relever, mais la réunion de ces conditions demeure nécessaire pour soutenir la transition démocratique en Tunisie surtout avec une plus grande transparence et une meilleure participation de la population aux affaires du pays, et  ce à un moment où la compétition mondiale fait rage, où nous voisins sont en pleine transition et où nos marchés sont tentés par plus de protectionnisme », a-t-elle ajouté.
Wiem Thebti
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