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Tunisie : Le distinguo d’Ali Laridh qui refuse d’ouvrir toutes les archives de la police politique

Dans un entretien diffusé , lundi soir, par la chaîne de télévision Hannibal, le ministre tunisien de l’Intérieur Ali Laaridh , a surpris par ses réponses qui concordent avec les exigences de ses fonctions de ministre de souveraineté en charge d’un secteur extrêmement sensible qui lui dicte de veiller sur la sécurité intérieure et extérieure du pays et sur celle du citoyen ainsi que sur la consolidation des fondements de la stabilité sociale et économique de manière à garantir la remise en marche de la machine économique.

Le ministre a affirmé que les membres des forces de sécurité et le corps de la sûreté en général se sont inscrits dans les réformes depuis la Révolution et que le processus des réformes engagé par le ministère commence à porter ses fruits.

Concernant l’ouverture des archives de la police politique, Ali Laaridh s’en est tenu à une position de principe distinguant entre les archives liés à la sûreté de l’Etat qui peut être ouvert au public, et les renseignements et rapports relatifs aux militants, aux élites culturelles et universitaires au sujet desquels il a exprimé des réserves invoquant la nécessité de protéger la vie privée des personnes visées , ainsi que les délateurs et les auteurs des rapports. Il a proposé de créer une commission nationale composée de spécialistes à l’effet d’étudier les archives, à l’instar de ce qui s’est passé dans les pays de l’Est après la chute du mur de Berlin.

Au sujet des agressions contre les journalistes, le ministre de l’Intérieur a indiqué qu’il leur voue de l’affection et de la sympathie, et que tous ceux qui agressent des journalistes seront poursuivis et punis.

Concernant enfin la réconciliation , il a semblé privilégier l’approche des poursuites contre ceux dont la responsabilité est établi dans les faits commis affirmant que seule la justice a latitude à distinguer entre la responsabilité le donneur d’ordre et celle de l’exécutant, en mettant l’affaire dans son contexte et suivant ses tenants et aboutissants.

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