Lors d’une conférence de presse tenue, mardi, à Tunis, Badreddine Braïki, conseiller du chef du gouvernement chargé du suivi de l’action gouvernementale, a présenté les principales décisions et recommandations pour le suivi du processus du développement dans le gouvernorat de Siliana.
Il a indiqué qu’une délégation gouvernementale s’est entretenue récemment avec des représentants de l’Union régionale du travail de Siliana. Ces rencontres ont été consacrées à l’examen et à la discussion des problématiques liées au développement dans ce gouvernorat.
Selon lui, des ateliers ont été organisés qui concernent notamment les intentions d’investissement dans les secteurs public/privé, la modernisation de l’infrastructure et les ressources humaines.
Le conseiller du chef du gouvernement chargé du suivi de l’action gouvernementale, a, en outre, affirmé que la région de Siliana souffre de plusieurs problématiques, dont notamment l’absence de la communication entre l’administration et le citoyen, l’absence de la formation des cadres administratifs, le non exploitation des ressources naturelles…C’est dans ce contexte que le gouvernement a décidé d’envoyer trois équipes de suivi pour diagnostiquer la situation de la région.
Il a appelé les habitants de Siliana et les composantes de la société civile à encourager les investisseurs à assurer une exploitation efficiente des ressources naturelles de la région.
Sur un autre volet, il a rappelé qu’une commission d’enquête indépendante sur les évènements de Siliana a été créée pour examiner les affaires de meurtres et de blessés, lors des affrontements avec les forces de sécurité.
Il convient de rappeler que des affrontements se sont déclenchés entre les manifestants de différentes délégations du gouvernorat de Siliana et les forces de sécurité de la région. Ces manifestants ont réclamé le départ du gouverneur, Ahmed Ezzine Mahjoubi.
Au sujet de la lutte contre la corruption, Abderrahmane Ladgham, ministre chargé de la Gouvernance et de la lutte contre la Corruption a passé en revue la stratégie nationale sur la lutte contre la corruption.
D’après le ministre, la stratégie nationale de la lutte contre la corruption vise à mettre en place les cadres réglementaire et de prévention, dans l’objectif de renforcer la reddition des comptes, la transparence, et l’efficience dans les deux secteurs, public et privé…
Il a rappelé que cette stratégie s’articule autour de quatre axes majeurs: la mise en place d’un système national d’intégrité, la promotion de l’instance nationale indépendante de lutte contre la corruption, le renforcement de la participation de la société civile et la formation de journalistes spécialisés.
