Le « Livre blanc » sur le développement régional vient d’être publié. Il contient une cinquantaine, plus précisément 49 propositions dont il est espéré qu’elles contribueront à raboter sinon réduire les disparités entre les régions
Malgré plusieurs décennies de performances macroéconomiques remarquables, relève le document, la Tunisie n’a pas réussi à réduire les inégalités sociales, économiques et géographiques qui la divisent en deux : la Tunisie du littoral qui concentre les richesses et les investissements, et la Tunisie de l’intérieur qui est confrontée à la stagnation.
Des propositions avancées pour corriger ces déséquilibres qui constituent une « rupture du pacte social républicain et qui plombent le développement socio-économique de notre pays ».
La vision du développement régional, contenue dans ce Livre blanc, repose sur trois dimensions.
La première dimension correspond à la mise à niveau des régions en retard qui répond au souci de cohésion économique et sociale des territoires.
La deuxième dimension consiste à relier les zones en retard aux zones avancées afin d’accroître l’efficacité économique en exploitant les effets d’entraînement et de diffusion exercés par les agglomérations.
La troisième dimension repose sur l’idée d’insérer les régions dans l’économie mondiale de façon à renforcer la compétitivité de nos territoires. Nos régions recèlent en elles-mêmes des potentiels considérables pour diversifier leur avenir.
Pour soutenir cette vision, chaque région sera également le lieu essentiel d’exercice de la démocratie. Chaque niveau local doit être administré par une assemblée élue au suffrage universel.
Nous y reviendrons