Un des proches de Mongi Rahoui, député du Front populaire, a confié à Shems FM ce jeudi 14 juillet que le ministère de l’Intérieur a pris contact avec l’élu pour l’informer que ses services ont découvert un plan détaillé visant son meurtre dans sa maison. Rahoui a été placé sous haute surveillance.
Reste à savoir si ces menaces ont un quelconque rapport avec les prises position très affirmées du député. Pas plus tard qu’hier mercredi, par exemple, il s’est illustré à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) en s’opposant farouchement à la loi relative à l’octroi de la garantie de Washington pour dégager à la Tunisie une voie vers un emprunt sur le marché financier mondial, arguant que cet endettement asphyxie l’économie tunisienne et porte atteinte à la souveraineté de l’Etat.