« Notre système bancaire souffre de nombre de lacunes et de problèmes, c’est une bombe à retardement qui pourrait exploser à tout moment ajoutant à la détérioration de notre situation économique », a déclaré le nouveau gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, Chedly Ayari, dans une interview à l’hebdomadaire Al Haçad.
Il a affirmé que les créances classées accordées par les banques à leurs « clients » du régime déchu, représentent des montant colossaux, plus précisément 7 milliards de dinars pour uniquement trois banques : la STB, la BNA et la Banque de l’Habitat, ce qui représente 10 pour cent des prêts accordés par les banques tunisiennes à leurs différents clients, avant et après la Révolution.