Habib Dimassi, directeur général du commerce au ministère de l’Industrie et du Commerce, a nié que les autorités aient l’intention d’annuler le système des voitures populaires. » On ne peut pas annuler un système destiné principalement aux Tunisiens ayant des moyens ou petits budgets » nous a-t-il précisé.
S’agissant du bilan d’importation pour l’année précédente, il a souligné que 2434 voitures populaires ont été importées contre 7240 en 2010. Il a expliqué cette régression par le soulèvement populaire qu’a vécu le pays et les mutations que connaît le contexte tunisien ainsi que la crise économique et financière mondiale actuelle qui a fortement touché le secteur automobile en général.
Interrogé sur les prix qui ont toujours été hors de la portée de la plupart des citoyens, dépassant le seuil des 15 et 22 mille dinars, Habib Dimassi, a indiqué que l’augmentation est due à la tendance des acheteurs à acquérir ces voitures toutes options (climatiseurs, fermeture centrale…) outre, l’augmentation des taux de change.
Rappelons que l’Etat n’impose pas de taxes douanières sur les voitures populaires mais des taxes de consommation (10%) en plus de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) à hauteur de 12%, sachant que la marge bénéficiaire des concessionnaires (500 dinars sur chaque voiture) demeure inchangée.
