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Tunisie : Les aides sociales, autrement

« Toute famille qui ne répond pas aux critères d’octroi des aides sociales en sera exclue », a affirmér, le directeur général de la promotion sociale relevant du ministère des affaires sociales, Mohamed Zribi.
Intervenant à la réunion  de la cellule de communication tenue, vendredi, au siège de la présidence du Gouvernement, à la Kasbah, il a précisé que ces critères seront révisés en référence notamment au « un  revenu de l’ordre de 580 dinars par tête par année, l’incapacité  du chef de la famille à travailler, l’inexistence de soutien familial,  les maladies chroniques des membres de la famille ainsi que le logement »
Pour rappel, 68% des bénéficiaires sont des personnes âgées alors que 20% sont des handicapées.
D’après Mohamed Zribi, cette révision s’inscrit dans le cadre de la nouvelle orientation du gouvernement voulant instaurer plus de transparence en matière des services sociaux, maîtriser les dépenses publiques destinées aux citoyens tout en assurant l’équilibre entre les différentes catégories sociales.
Pour ce faire, des commissions seront créées au niveau national et régional incluant les représentants des ministères et ceux de l’Institut National de la Statistique (INS).
S’étalant sur une période de 3ans, le travail de ces commissions concernera plus de 800 milles familles nécessiteuses. La première année sera consacrée à la préparation, la deuxième  à la révision des listes des bénéficiaires alors que la dernière année concernera les soins garantis. A signaler que la première réunion du comité national aura lieu, la semaine prochaine, sous la présidence du ministre des Affaires sociales,  Khalil Zaouia.
Et la réforme du secteur de la santé ?
Le débat national sur les politiques et les programmes nationaux de santé démarrera le 8 octobre prochain, a annoncé le directeur des études et de la planification au ministère de la santé, Dr Hassan Ben Brahim qui a ajouté que le département porte une attention particulière aux programmes ciblant certaines pathologies comme l’obésité, la toxicomanie et l’hypertension artérielle.
La démarche du ministère consiste, à présent, en la révision des politiques sanitaires préventives et curatives et leur généralisation, de façon équitable, à toutes les régions. Pour ce faire, le département œuvre à consolider les services de premières lignes.
Quinze hôpitaux locaux seront, ainsi, transformés en hôpitaux régionaux catégorie « B », dotés de services de chirurgie, de salles de césarienne, d’une banque de sang et d’un service pédiatrie.
Les hôpitaux régionaux auront la vocation hospitalo-universitaire catégorie 3.
Un défi qui, selon le responsable, nécessite la mobilisation de fonds conséquents pour la consolidation de l’infrastructure, l’acquisition des équipements et le recrutement de compétences hospitalo-universitaires.
Vers la création d’une instance nationale d’accréditation en santé
Le ministère œuvrera parallèlement au développement du dispositif national de contrôle de la qualité des services et de la sécurité des malades, a lancé le responsable.
Il a parlé de la création avant fin 2012, d’une instance nationale d’accréditation en santé et de la mise en place d’un système informatique pour le traitement des dossiers médicaux et la mise en réseau de toutes les structures de soins.
Evoquant les lacunes dont souffre le secteur, Dr Ben Brahim a cité, notamment, le financement.
Les prestations demeurent en deçà des attentes des citoyens qui contribuent, à hauteur de 45 pc, au financement du système de santé, a-t-il noté.

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