Imed Daimi, directeur du cabinet présidentiel, a déclaré, vendredi, sur les ondes de Radio express Fm, que l’ancien premier ministre Baghdadi Mahmoudi ne sera extradé vers la Libye que lorsque le Président de la république provisoire Moncef Marzouki signera les documents de son extradition.
Cette affirmation prend le contrepied des déclarations faites par le chef du gouvernement Hamadi Jebali, le 8 juin 2012, à l’AFP, indiquant que la Tunisie est prête à livrer Baghdadi Mahmoudi aux autorités libyennes, même sans la signature de Moncef Marzouki.
Imed Daimi a ajouté que la commission formée pour vérifier si les conditions-garanties étaient réunies pour organiser un procès équitable pour Mahmoudi en Libye a révélé que la partie libyenne a fourni beaucoup d’efforts dans ce sens mais la conjoncture politique délicate par laquelle passe actuellement ce pays n’est pas propice pour le moment à l’extradition de l’ancien premier ministre de Kadhafi.