Lors de la réunion de la cellule de Communication tenue, vendredi, au siège de la présidence du Gouvernement, à la Kasbah, Lotfi Zitoun, conseiller auprès du chef du gouvernement chargé des affaires politiques a , notamment, passé en revue la mise en œuvre des décrets-lois 115 et 116 , relatifs, le premier à la liberté de presse, d’édition et de publication, et le second à la liberté de communication audiovisuelle et à la création d’une Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA)..
Il a soutenu que « le gouvernement a préféré ne pas intervenir, et ce à la demande des syndicats, notamment celui de la culture et des médias relevant de l’UGTT ainsi que du syndicat des organismes de presse qui ont exprimé leur refus concernant la mise en œuvre de ces textes.
Il a affirmé que les médias jouent le rôle de l’opposition radicale et prend souvent parti au lieu d’être neutre. Selon lui, le gouvernement provisoire n’a jamais exercé de pression ou de contrôle sur les différents médias.
» Malgré les dépassements relevés au niveau de plusieurs médias s’agissant des activités du gouvernement, ce dernier n’a de cesse de soutenir et de renforcer le bon fonctionnement des médias. A titre d’exemple, a-t-il souligné, la Télévision tunisienne bénéficiera bientôt de la dernière tranche du crédit accordé par le Japon.
Pour le récent limogeage de Sadok Bouaaben, directeur d’Al Watania 1, le conseiller a affirmé que seul le directeur général de la télévision nationale est habilité à prendre une telle « décision administrative ». « Cette décision fait suite à plusieurs bavures commises dont la dernière en date est l’invitation d’une ex-Rcdiste présentée en tant que militante des droits de l’homme ».
S’agissant du passeport de Rached Ghannouchi, il a déclaré que « tous les représentants de partis politiques à la Constituante ont des passeports diplomatiques. La détention d’un passeport diplomatique est un droit et non un privilège pour Rached Ghannouchi ».
Sur un autre volet, le conseiller auprès du chef du gouvernement chargé des affaires politiques a souligné que le dernier conflit qui a éclaté entre la présidence de la république et le gouvernement est une « affaire ordinaire ».
En ce qui concerne, les dernières accusations sur l’alliance entre Belgacem Ayari, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du Travail (UGTT) et Néji Mhiri propriétaire du groupe Meublatex, il a affirmé qu’il s’agit de drôles rumeurs.
«Ces accusations de politisation de l’action syndicales lancées régulièrement contre l’UGTT prêtent à rire. Le conflit entre l’Union générale tunisienne du Travail et le groupe Meublatex reste un dossier syndical. Le gouvernement a observé le silence et il n’interviendra pas dans cette affaire », a-t-il affirmé.