L’élu du Mouvement Ennahdha à l’Assemblée nationale constituante, Habib Ellouze, a expliqué ce lundi 10 septembre, sur Shems fm, que son appel à « frapper » les médias lancé, vendredi dernier, lors de la manifestation Ekbess à Tunis vise « les nids de corrompus dans le secteur de l’information ».
Habib Ellouze a ajouté que la plainte en justice déposée contre lui par le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) est « fabriquée », et assuré qu’il compte défier le syndicat.
« La loi tranchera » selon l’élu d’Ennahdha, qui a soutenu que le mot « frappe » peut signifier selon le contexte un coup de bâton, ou une frappe politique ou juridique. Habib Ellouze, qui dit avoir pesé ses mots, s’est notamment demandé « où sont les laudateurs de Ben Ali ? Où est la liste noire des journalistes ? ».
Auteur d’un « coup de gueule raisonnable », il a une nouvelle fois appelé à punir par la loi « ceux qui ont trahi la Tunisie et encensé le tyran, et se trouvent encore aux mêmes postes ».
Tunisie-Presse : Habib Ellouze met de leau dans son vin
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