Une rencontre s’est tenue, mardi, entre les membres du syndicat et le management de la Poste tunisienne en la personne de Mounir Ben Bahria, et ce à la suite d’un arrêt de travail décidé et exécuté par les agents et les cadres de Rapid-poste de 9h a 10h30, en protestation contre les conditions dans lesquelles fonctionnent les différents services.
Mohamed Bati Kaabar, membre du syndicat du centre de Tri s’est déclaré optimiste quant au « déroulement de cette réunion dont les résultats seront positifs et répondront aux soucis des personnels ».
» On ne demande pas des augmentations de salaires. On ne demande que l’amélioration des conditions de travail puisque les agents ont beaucoup souffert de la situation dans laquelle ils opèrent » , a-t-il expliqué , dans une déclaration à Africanmanager en insistant sur l’importance de l’extension des espaces exigus réservés au dépôt des colis, de manière à promouvoir l’activité de Rapid-post et empêcher toute forme de confrontation avec les citoyens.
Il est à signaler que les agents et les cadres de Rapid-post se plaignent de l’absence de la sécurité qui n’est pas conforme aux normes sanitaires internationales, et de la manière dont sont conservés des colis, ce qui engendre parfois des différends avec les clients. Il y a aussi l’absence d’un cadre organisationnel clair, un système informatique peu développé et non conforme aux normes de qualité ainsi que l’absence d’un compromis pour délimiter les responsabilités et gérer la coordination avec la douane.
Une situation inquiétante qui requiert, selon notre interlocuteur, une intervention rapide de la part de la partie concernée pour remédier à cette situation sachant que ce climat nuit à l’activité économique.
W.T
