A la fin du premier semestre de cette année 2013, l’Etat devrait vendre les 66 % du capital de Stafim Peugeot que l’Etat tunisien avait confisqués chez l’un des anciens alliés familiaux de l’ancien président tunisien. Cette vente devrait se faire par appel d’offres, selon le même système de pré-qualification suivi dans les ventes d’Ennakl et de City Cars. Selon des sources à El Karama Holding, gestionnaire des biens confisqués, les conditions de cette vente pourraient cependant être différentes, même si elles respectent la présence obligatoire du partenaire stratégique, lors de la phase de pré-qualification. Peugeot France est, en effet, déjà actionnaire à Stafim, à hauteur de 34 % et ne pourrait pas, selon nos sources, prétendre à plus. Elle aura cependant son mot à dire. Notons, par ailleurs, que le groupe Loukil, concessionnaire de Citroën, s’intéresse à la reprise de Stafim Peugeot, les deux entreprises faisant partie du groupe français PSA.
