Tunisie : Rached Ghannouchi contesté par les siens ; serait-il sur le déclin ?

Le chef du mouvement Ennahdha n’était  pas présent à la réunion au sommet, samedi dernier, de la troïka, ayant groupé notamment Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jaafar et Hamadi Jebali ainsi que des membres des bureaux politiques des trois partis.
Des sources citées par Al Maghreb expliquent cette absence par « la détérioration de la position de Rached Ghannouchi au sein même d’Ennahdha, d’une part, et par le néfaste impact de la décision de Ghannouchi imposant au ministre de l’Intérieur, Ali Laarayedh, de permettre aux manifestants d’accéder, le 14 septembre, à l’intérieur de l’ambassade américaine à Tunis, et de ne pas les empêcher de faire ce qu’ils avaient l’intention de faire, d’autre part.
D’après des sources  dignes de foi  et de cadres nahdhaouis cités par le même journal,  cette décision unilatérale a été très ma accueillie par une large part des membres du conseil Achoura qui ont réalisé , sur la foi des réactions de leurs bases, l’étendue du préjudice qui leur a été porté au niveau populaire par la mauvaise gestion sécuritaire des événements du 14 septembre.
Al Maghreb ajoute que l’imputation de la responsabilité de ce « désastre » est chose connue et relayée au sein du mouvement Ennahdha.