Le salafisme en Tunisie est le prolongement du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi revendique la paternité des salafistes qu’il présente comme ses « fils », lui-même est un ancien salafiste, a affirmé Béji Caïd Essebsi, président de Nidaa Touness, dans une interview au journal algérien « Al Khabar ».
« Nous avons été induits en erreur par Ennahdha, et nous nous sommes trompés sur leur compte, car nous pensions que Ghannouchi et Ennahdaha sont des modérés et des centristes », a-t-il ajouté indiquant que, « dès qu’ils ont accédé au pouvoir, ils se sont révélés sous leur vrai visage, dans la mesure où ils entretiennent une relation spéciale avec les salafistes ; je pourrais même dire que Ennahdha encourage les salafistes et ne les dissuade pas d’avoir recours à la violence ».